Si vous vous situez dans une tranche d'imposition élevée (par exemple, si vous êtes soumis au taux marginal d'imposition élevé de l'impôt sur le revenu), la flat tax peut être plus avantageuse. En revanche, si vous êtes dans une tranche d'imposition plus basse ou si vous bénéficiez d'avantages fiscaux spécifiques liés à certains produits, il peut être préférable d'opter pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu.
La flat tax ou prélèvement forfaitaire unique (PFU) est une taxe au taux de 30 % sur les revenus provenant du capital, tels que les dividendes et les plus-values. En réalité, elle est composée de deux taux distincts : les prélèvements sociaux, qui s'élèvent à 17,2 %, et l'impôt sur le revenu, qui représente 12,8 %. Cette méthode ne s'applique pas aux plus-values immobilières.
Si vous préférez, vous avez la possibilité d'éviter la flat tax en choisissant le barème progressif de l'impôt sur le revenu. Cependant, il est important de souligner qu'éviter la flat tax ne signifie pas être exonéré d'impôts. Il est essentiel de faire preuve d'une certaine prudence avant de choisir l'option pour le barème progressif. Vous devez vous assurer que ce régime fiscal est réellement plus avantageux dans votre situation que la flat tax.
Tel que prévu dans son programme présidentiel, Emmanuel Macron a instauré un nouveau mode d'imposition pour les revenus du capital, appelé le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) ou Flat tax. L'instauration de la flat tax est effective depuis le 1er janvier 2018.
Depuis sa mise en place en France, la flat tax fixe un taux de 30 % sur les revenus de placements, tels que les intérêts, les dividendes et les plus-values mobilières. Ce taux comprend l'impôt sur le revenu (12,8 %) et les prélèvements sociaux (17,2 %).
La flat tax est une alternative au barème progressif de l'impôt sur le revenu, qui peut atteindre des taux plus élevés pour les revenus du capital.
La flat tax, ou prélèvement forfaitaire unique, fonctionne en appliquant un taux fixe sur les revenus du capital. Voici comment elle fonctionne :
Il est important de noter que la flat tax ne s'applique qu'aux revenus du capital et ne concerne pas les revenus du travail ni les plus-values immobilière. De plus, chaque pays peut avoir ses propres règles et taux de flat tax, il est donc essentiel de se référer à la législation fiscale spécifique en vigueur.
Vous avez la possibilité de renoncer à la flat tax et de choisir d'être soumis au barème progressif. Pour ce faire, vous devez cocher la case 2OP au moment de la déclaration de vos revenus.
Lorsque vous optez pour le barème progressif de l'impôt sur le revenu pour vos revenus financiers, vous bénéficiez d'un abattement de 40 % sur les revenus de capitaux mobiliers. Cela signifie que l'administration fiscale réduit automatiquement l'assiette de calcul de l'impôt de 40 % avant de procéder au calcul.
Par exemple, si vous avez perçu 20 000 € de revenus mobiliers, l'abattement sera de 8 000 € (20 000 * 40/100), et vous ne serez imposés que sur 12 000 € (20 000 - 8 000).
En ce qui concerne les plus-values mobilières, le montant de l'abattement fiscal dépend de la durée de détention des titres. Cependant, il est important de noter que même en cas d'option pour le barème progressif, les prélèvements sociaux de 17,2 % restent dus.
Voici quelques éléments à prendre en compte pour choisir entre les deux méthodes d'imposition :
Le Prélèvement Forfaitaire Libératoire (PFL) et le Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) sont deux régimes fiscaux distincts applicables aux revenus du capital en France. Voici leurs différences :
En résumé, la principale différence entre le PFL et le PFU réside dans le fait que le PFL est un régime optionnel où le taux d'imposition varie en fonction du type de revenu et de la durée de détention, tandis que le PFU est un régime obligatoire avec un taux fixe de 30 % pour tous les revenus du capital.
La flat tax en France concerne plusieurs produits de placement. Voici une liste des produits couramment concernés par la flat tax :
Concernant le PER, la fiscalité pour les versements obligatoires (par exemple, ceux effectués par l'employeur), est différente. Les sommes correspondant aux versements obligatoires sont soumises uniquement aux prélèvements sociaux de 17.2 %.
À l'inverse, certains placements et produits financiers ne sont pas concernés par le PFU. Il s'agit notamment de :
Le prélèvement à la source ne s'applique pas à la flat tax.